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Dominique Marino, atelier Le Vaucour (installation en 1951)

Monumentale sculpture figurant deux personnages océaniens
Terre cuite chamottée à vernis glaçuré de brun, blanc, jaune, manganèse et vert d'eau
Signature manuscrite sous la base "Vallauris décembre 1959, Marino (?) Le Vaucour" et signature manuscrite incisée "Marino" sur la terrasse en bas à gauche.

Vallauris
1959

Pièce unique

Dimensions
H 68 L 51 P 32 cm

Bibliographie
Voir la notice de Marino dans L'age d'or de Vallauris, Anne Lajoix, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1995.

Condition
Bon état, des accidents restaurés et quelques manques d'émail- voir photos
Cette pièce fragile doit être transportée par un transporteur spécialisé, contactez-nous.

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Dominique Marino, Le Vaucour workshop (installation in 1951)

Huge sculpture depicting two Oceanian characters
Chamotte clay with glazed glaze of brown, white, yellow, manganese and sea green
Handwritten signature under the base "Vallauris December 1959, Marino (?) Le Vaucour" and signature "Marino" incised on the terrace at the bottom left.

Vallauris
1959

Unique piece

Dimensions
H 68 W 51 D 32 cm

Bibliography
See notice on Marino in L'age d'or de Vallauris, Anne Lajoix, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1995.

Condition
Good condition, accidents restored, some glaze lacks- see photos
This fragile work must be transported by a specialized transporter, contact us.

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De Dominique Marino, on ne sait presque rien.
Il s'installe en 1951 à Vallauris et met au point des émaux qui évoquent l'écume de mer et les audaces des Lavas allemands.
Collaborant avec Claude Vayssier qui ouvrira ensuite son propre atelier en Charente à La Rochelle, sa seule production production connue étonne toujours par l'audace de son biomorphisme (Anne Lajoie dans son L'âge d'or de Vallauris publie une pièce sublime présentée au Nérolium de 1958), par sa palette et ses effets de matières inédits.
Notre très grande sculpture (68 cm) est datée de 1959 et si son modelé rappelle bien les geste de Marino sculptant "au couteau", nous demeurons muets devant son sujet. Les deux figures évoquent l'iconographie océanienne des chasseurs de perles ou les amérindiens de la Terre de feu à la pointe sud de la Patagonie. (Les Selknams, les Yagans, les  Alakalufs ou encore les Kawésqar ces peuples de pêcheurs nomades décimés par la colonisation).
Le rapport entre matité de la terre cuite modelée et la brillance des généreux rehauts d'émaux stanifère en fond une sculpture lumineuse que la lumière accroche merveilleusement tout en alimentant l'aura de son mystère.