Rare lampe monoxyle monumentale en olivier, France (vers 1950)..Huge Free form biomorphic wood lamp, France (circa 1950)
Vendu..Sold out
....
Travail de tabletterie français
Grand pied de lampe monoxyle
Forme libre organique constituée d'un élément racinaire mouvementé taillé et poli
Bois d'olivier
France
Vers 1950
Dimensions
H 70 x L 24 cm (pied seul hors douille et hors abat-jour non fourni)
Condition
Excellent état - électrification fonctionnelle, abat-jour de démonstration (non fourni)
..
French woodworking
Huge Free form one-block biomorphic table lamp
Root-shaped olive tree wood
France
Circa 1950
Dimensions
H 70 x L 24 cm (base only without socket and lampshade)
Condition
Excellent condition – Functional electrification, Demonstration lampshade (Not Included)
....
Cette œuvre est présentée dans le cadre de l'exposition en ligne Le chant du monde, métamorphoses du vrai, deuxième chapitre de notre cycle Forme(s) simple(s).
A l'orée de l'après-guerre, une nouvelle génération d'artisans sensibles à la force et à la beauté simple des matériaux naturels trouve une visibilité inédite, alternative. Dans un monde où le plastique et les matériaux de synthèse tendent à s'imposer dans le sillon du conflit mondial, ces artistes séduisent alors une petite clientèle inspirée capable de saisir cette beauté sauvage sans artifice. Jean Touret, Charlotte Perriand ou Alexandre Noll se font tabletiers et reprennent le flambeau d'un art marqué par le modelé cher à Gauguin.
Le bois devient une trace frappante de ce regard sensible que de rares artisans surent poser sur les forces en mouvement.
Alors la main de l'homme caresse le bois, et, selon l'essence de son choix, elle vise à rendre majestueux les reflets de la maille, le rythme des cernes, les accidents des nœuds, la rudesse de l'écorce. l'art se fait d'abord choix du matériaux, choix d'un morceau dont il s'agira d'éclairer la beauté cachée
Chaque pore, chaque fibre devient le pivot d'une relation à l'artiste qui convoque la mémoire d'un été sec, d'un hiver rude, d'une tempête sauvage ou d'un printemps inondé. La gouge et le couteau soulignent, coupent et creusent le bois en une étreinte intime.
Chaque essence dicte ses règles, ses possibles et la partie est toujours serrée pour le sculpteur. C'est bien de sculpture dont il est question.
Le bois ne se laisse pas facilement magnifier, il impose une lecture, demande de l’attention pour se prêter à cette partie de cache-cache avec les souvenirs de sa vie.
Le sculpteur porte son attention sur un morceau, l'observe, le sélectionne et commence alors le ballet des outils pour inscrire ce bois dans une éternité.
A l'orée de l'après-guerre, une nouvelle génération d'artisans sensibles à la force et à la beauté simple des matériaux naturels trouve une visibilité inédite, alternative. Dans un monde où le plastique et les matériaux de synthèse tendent à s'imposer dans le sillon du conflit mondial, ces artistes séduisent alors une petite clientèle inspirée capable de saisir cette beauté sauvage sans artifice. Jean Touret, Charlotte Perriand ou Alexandre Noll se font tabletiers et reprennent le flambeau d'un art marqué par le modelé cher à Gauguin.
Le bois devient une trace frappante de ce regard sensible que de rares artisans surent poser sur les forces en mouvement.
Alors la main de l'homme caresse le bois, et, selon l'essence de son choix, elle vise à rendre majestueux les reflets de la maille, le rythme des cernes, les accidents des nœuds, la rudesse de l'écorce. l'art se fait d'abord choix du matériaux, choix d'un morceau dont il s'agira d'éclairer la beauté cachée
Chaque pore, chaque fibre devient le pivot d'une relation à l'artiste qui convoque la mémoire d'un été sec, d'un hiver rude, d'une tempête sauvage ou d'un printemps inondé. La gouge et le couteau soulignent, coupent et creusent le bois en une étreinte intime.
Chaque essence dicte ses règles, ses possibles et la partie est toujours serrée pour le sculpteur. C'est bien de sculpture dont il est question.
Le bois ne se laisse pas facilement magnifier, il impose une lecture, demande de l’attention pour se prêter à cette partie de cache-cache avec les souvenirs de sa vie.
Le sculpteur porte son attention sur un morceau, l'observe, le sélectionne et commence alors le ballet des outils pour inscrire ce bois dans une éternité.