Ancien taka‑imakura support d'oreiller de geisha en laque brun rouge sur keyaki, Japon (Fin de l'ère Meiji)..Antique taka makura urushi red brown lacquer geisha pillow stand, Japan (Late Meiji era)
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Mingei, art populaire japonaisAncien taka-makura support d'oreiller makura
Arc de cercle en bois
Laque brun rouge urushi sur bois de keyaki joliment veiné
Bois courbé et laqué
Belle patine
Cet étonnant objet d'un beauté aussi simple qu'évidente était autrefois utilisé par certaines femmes japonaises privilégiées pour préserver leur coiffure, les taka-makura étaient composés d'un socle en bois laqué creux et d'un petit oreiller recouvert de tissu. Très usité par les maiko (apprentie-geisha) et les geisha, le dispositif permettait de dormir tout en préservant les coiffures complexes.
Japon
Fin de l'ère Meiji
Cette pièce est présentée dans le cadre de l'exposition Simple?, troisième chapitre de notre cycle d'expositions Forme(s) simple(s)
Le livret de cette exposition est à découvrir ici.
Dimensions
L 22 x H 9,5 x P 8 cm
Condition
Bon état - usures
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Mingei, Japanese folk art
Old taka-makura pillow holder
Urushi red Brown Lacquer on keyaki wood
Curved and lacquered wood
Beautiful patina
Formerly used by women to preserve their hairstyle, the taka-makura consisted of a hollow lacquered wooden base and a small pillow covered with fabric. Very used by the maiko (apprentice-geisha) and the geisha, the device allowed to sleep while preserving the complex hairstyles.
Japan
End of the Meiji era
This piece is presented as part of the exhibition Simple?, the third chapter of our Simple form(s) cycle of exhibitions
The booklet of this exhibition can be found here.
Dimensions
L 22 x H 9,5 x P 8 cm
Condition
Good condition - some wears
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Au Japon, les artisans du bois sont très valorisés, ils incarnent un rapport éthique à la nature et expriment dans leurs gestes l'équilibre entre activité humaine et ressources de la terre. Depuis des siècles et notamment depuis la révolution esthétique du zen au seizième siècle, les supports en bois naturel (plateaux, coupes, socles) sont un exemple canonique de ce rapport au monde particulier où univers et vie domestique s'entremêlent et se nourrissent de l'élan commun qui unit toute chose.
Dans les laques nippons, l'idéal est simple, le bois se fait oublier pour porter en surface une brillance insondable au cœur de laquelle le souvenir respire encore.
Un bois laqué, c'est l'union du bois et de la sève dans un dernier spasme tendre et occultant. Après avoir abrité sa propre sève comme fluide vital, le bois choisi par l'artisan est nimbé de l'habit singulier de la sève du Rhus verniciflua, le fameux arbre à laque. Le mariage est parfait, l'union féconde, la forme ne dispute plus sa place à la surface, seul l'ensemble compte, seuls les contours soulignent l'aplat des profondeurs du noir, du rouge et de leurs frottements.