Table à thé Tana pour la cérémonie du thé / guéridon en laque, Japon (vers 1950-60)..Mingei Tana, tea ceremony table or stand / occasional table, Japan (circa 1950-60)
Vendu..Sold out
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Chef-d'œuvre ordinaire de l'art populaire
Travail japonais mingei
Table à cérémonie du thé Tana
Bois laqué vert forêt profond et ocre-jaune
Montage par assemblage (démontable)
Dans son usage habituel ce type de table d'appoint était utilisé dans la cérémonie du thé pour y placer temporairement les ustensiles nécessaires au rituel.
Par détournement, la simplicité et la beauté de ce support peuvent aussi en faire un simple guéridon ou bout-de-canapé dans les intérieurs occidentaux.
Japon,
Vers 1950-60
Dimensions
H 44 x L 42,5 x P 45,5 cm
Condition
Excellent état, rares traces d'usage (carton de rangement fourni)
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Ordinary masterpiece of folk art
Japanese Mingei woodwork
Tana tea ceremony table
Deep forest green and ochre-yellow lacquered wood
Mounting by assembly (removable)
In its usual use this type of side table was used in the tea ceremony to temporarily place the utensils necessary for the ritual.
By diversion, the simplicity and beauty of this support can also make it a simple side-table or occasional-table in Western interiors.
Japan
Circa 1950-60
Dimensions
H 44 x L 42,5 x P 45,5 cm
Condition
Excellent condition, few wear (cardboard box)
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Au Japon, les artisans du bois et de la laque sont très valorisés, ils incarnent un rapport éthique à la nature et expriment dans leurs gestes l'équilibre entre activité humaine et ressources de la terre. Depuis des siècles et notamment depuis la révolution esthétique du zen au seizième siècle, les supports en bois naturel (plateaux, coupes, socles) sont un exemple canonique de ce rapport au monde particulier où univers et vie domestique s'entremêlent et se nourrissent de l'élan commun qui unit toute chose.
Les exemples japonais réalisés dans le giron de la pensée zen et de la cérémonie du thé sont d'un impact essentiel pour appréhender une beauté simple et éclairante.
L'après-guerre fut fécond dans cette redécouverte d'une beauté naturelle et la nouvelle perméabilité aux vertus nippones du wabi-sabi popularisées en France par Charlotte Perriand y fut aussi pour beaucoup.
Alors la main de l'homme caresse le bois, et, selon l'essence de son choix, elle vise à rendre majestueux les reflets de la maille, le rythme des cernes, les accidents des nœuds, la rudesse de l'écorce.
Chaque pore, chaque fibre devient le pivot d'une relation à l'artiste qui convoque la mémoire d'un été sec, d'un hiver rude, d'une tempête sauvage ou d'un printemps inondé. La gouge et le couteau soulignent, coupent et creusent le bois en une étreinte intime. La laque vient ensuite enrober le bois et en faire une sculpture sur laquelle la lumière vient accrocher.