Grand tabouret tripode en chêne, Royaume-Uni (milieu du XXe siècle)..Large oak Milking stool, United Kingdom (mid-XXth century)
€ 700.00
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Travail britannique
Grand tabouret tripode d'inspiration vernaculaire
Pieds à sections octogonales, barre d'entretoise fuselée et moulurée
Assise ergonomique moulurée
Chêne
Royaume-Uni
Milieu du XXe siècle
Dimensions
H 47 x P 37 cm
Condition
Très bon état
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British work
Large tripod stool, vernacular inspired
Legs with octagonal sections, tapered and molded spacer bar
Molded seat
Oak
United Kingdom
Mid-20th century
Dimensions
H 47 x D 37 cm
Condition
Very good condition
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Renouant avec un savoir-faire séculaire et presque oublié, une nouvelle génération d'artisans profite du renouveau folkorique dans l'après-guerre pour reprendre en main la typologie du tabouret pour lui donner un visage au présent et relire cet héritage.
Sensibles à cette force des matériaux que les anciens vénéraient avec respect et attention, ils trouvent une visibilité inédite, alternative, dans un monde où le plastique et les matériaux de synthèse tendent à s'imposer. Ces artistes vénèrent les rares témoignages matériels qu'ils peuvent croiser et séduisent alors une petite clientèle inspirée capable de saisir cette beauté sauvage sans artifice dont ils veulent réactiver la force.
Le bois devient une trace frappante de ce regard sensible que de rares artisans surent poser sur les forces en mouvement.
Alors la main de l'homme caresse le bois, et, selon l'essence de son choix, elle vise à rendre majestueux les reflets de la maille, le rythme des cernes, les accidents des nœuds, la rudesse de l'écorce.
Chaque pore, chaque fibre devient le pivot d'une relation à l'artiste qui convoque la mémoire d'un été sec, d'un hiver rude, d'une tempête sauvage ou d'un printemps inondé. La gouge et le couteau soulignent, coupent et creusent le bois en une étreinte intime.
Chaque essence dicte ses règles, ses possibles et la partie est toujours serrée pour le sculpteur. C'est bien de sculpture dont il est question.
Le bois ne se laisse pas facilement magnifier, il impose une lecture, demande de l’attention pour se prêter à cette partie de cache-cache avec les souvenirs de sa vie.
Le sculpteur porte son attention sur un morceau, l'observe, le sélectionne et commence alors le ballet des outils pour inscrire ce bois dans une éternité.
Ce faisant il nourri un rapport d'alliance avec "la nature" et s'arme pour le quotidien car l'usage des choses est un usage de soi.