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Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)

Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)
Lampe de table biomorphique, France (vers 1953)..Free form biomorphic lamp, France (circa 1953)

Vendu..Sold out

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Travail moderniste français - Entourage d’André Aleth-Masson et du duo Les 2 Potiers



Pied de lampe de forme libre organique d'un seul élément mouvementé dont la base forme une coupe

Faïence chamottée à émail blanc laiteux sur engobe bleu turquoise



France

Vers 1953

Dimensions

H 23 cm (pied seul)



Condition

Excellent état - électrification fonctionnelle, abat-jour de démonstration (non fourni)

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French modernist work - Style of André Aleth-Masson and Les 2 Potiers





Free form biomorphic table lamp


Milky white glazed earthenware formed of a single element





France


Circa 1953






Dimensions


H 23 cm (without lampshade)





Condition


Excellent condition – Functional electrification, Demonstration lampshade (Not Included)

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Évoquant certaines formes chères aux tenants de la forme libre dans la céramique française d’après-guerre de Valentine Schlegel au duo Borderie-Szekely en passant par le malouin André Aleth-Masson ou le duo Les 2 potiers, notre lampe est une véritable surprise pour les sens.
A la fois lampe de table et vide-poche, elle s’expose comme un cocon organique abritant un paysage miniature. Convoquant sans mesure l’art du paysage minéral oriental et le modernisme organique d’après-guerre, elle s’épanouit en un volume sculptural très équilibré et farouchement dynamique.
La terre est engobée d’un bleu vif émaillé en glacis en blanc. La chamotte accentue les effets de texture qui laissent bien palpable le rôle des mains qui l’ont modelée au sortir de la seconde guerre mondiale lorsqu’un important renouveau formel s'inaugure.
La ligne trouve en ce temps-là une voie inédite, elle s'arrondit sans tension, elle ondule librement plus qu'elle n'est courbée, la chorégraphie souple de ce qu'on commence alors à appeler la forme libre, s'installe à tous les niveaux du paysage quotidien, des projets architecturaux les plus ambitieux aux motifs des tissus de robe d'été.
 La jeune génération qui a passé son adolescence sous la sombre aura du conflit mondial s'époumone dans une urgence vitale à tuer le père, elle ne peut oublier, à l'heure de se voir dans le miroir, que tant que nous vivrons, nous aurons à vivre avec nous-mêmes. Elle cherche à rompre avec un Occident qui au sortir de la guerre, malgré les déclarations pacifistes de bon ton, fait mine d'ignorer ce qu'il a engendré et laissé produire. Les résonances sont violentes et pour la jeune génération, il y a un besoin impérieux d'imaginer de nouvelles formes de vie propres à orienter durablement un autre être-au-monde.

Les expériences sont nombreuses, autant que les motivations qui les suscitent, et ce n'est pas dans ces quelques lignes que nous prétendrons résumer la richesse de leurs implications. Un point commun demeure cependant: puisque l'image a montré l'immontrable d'Hiroshima à Auschwitz, puisque le langage semble trop impuissant à partager l'indicible, il faut chercher ailleurs, coûte que coûte et c'est par une forme d'intime repli sur soi qu'une expérience voit alors le jour.
Si l'existence humaine a été salie jusque dans ses aspects les plus infimes il faut alors réagir à un degré équivalent. L'arme atomique est allée loin, profond et, en une quête salutaire nourrie de désespoir, d'aucuns vont alors chercher cet infime degré indemne à partir duquel recommencer. L'échelle symbolique devient l'atome, la molécule, l'humain dans sa composition microscopique et la forme devient alors "organique". Les rideaux sont parsemés de globules colorés, le mobilier prend des allures biomorphiques inspirées de ces formes sans écho négatif, la forme "rognon" pourtant chère au XVIIIe siècle s'éclaire d'un succès nouveau. L'humain dans son rapport vital au monde se veut l'échelle signifiante. Le Corbusier impose son modulor et met de côté -un temps- la droite ligne rationaliste. Le contexte ayant vu naître cette tentative de repartir du plus petit élément, aura comme corollaire pervers l'érection de la vie biologique comme échelle de la vie de la cité, annonçant peut-être le grave revirement du politique en bio-politique tel que Foucault l'a décrit.


 

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