Table basse serre‑joints T9 de François Arnal & Atelier A, France (1971)..T9 coffee table stand by François Arnal & Atelier A, France (1971)
Vendu..Sold out
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François Arnal (1924-2012) (designer) et Atelier A (1969-1975) (collectif éditeur)
Table basse formée d’un ensemble de 4 serre-joint Modèle T9
Modèle dessiné en 1971
Rare commande particulière en acier chromé doré
Edition Atelier A
Plateau de marbre gris clair veiné blanc
Paris, France
vers 1971
Provenance
Commande particulière d’un décorateur pour l’aménagement d’un appartement du XVIe arrondissement de Paris, vers 1975.
Bibliographie
Modèle référencé in Atelier A, Rencontre de l’art et de l’objet, F. Jollant Kneebone & C. Braunstein, Norma éditions, Paris, 2003, p. 122.
Dimensions
H 40 cm / plateau L 80 x P 52 cm
Condition
Très bon état - quelques traces d’usage ( une lame de contre-joint manquante sous le plateau et éléments de bois sous le plateau (invisibles et sans effet structurel))
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François Arnal (1924-2012) (designer) and Atelier A (1969-1975) ( editor collective)
Coffee table using the Model T9 set of 4 bases
Model designed in 1971
Rare special order in this particular golden steel
Edition Workshop A
Grey veined white marble top
Paris, France
Circa 1971
Provenance
Special order from an interior architect for the interior design of a flat in Paris, XVIth district, circa 1975
Bibliography
Model referenced in Atelier A, Rencontre de l’art et de l’objet, F. Jollant Kneebone & C. Braunstein, Norma éditions, Paris, 2003, p. 122.
Dimensions
H 40 cm / W 80 x D 52 cm top
Condition
Very good condition - some traces of use ( a missing blade attached and wooden part under the top - invisible, no effect)
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Manifeste de l’Atelier A, (janvier 1970)
« Ami, l’Atelier A est une entreprise collective basée sur un acte de foi : la nécessaire insertion de l’artiste dans la vie. Peintres, sculpteurs, jeunes architectes ne sont pas équipés pour produire aujourd’hui les formes utiles et belles qui transforment le décor quotidien de notre vie. Leur pouvoir créateur est donc condamné à s’exercer dans la solitude de l’atelier et dans l’abstraction d’une recherche poétique isolée. L’Atelier A veut précisément donner une chance à ces créateurs, leur fournir l’occasion de produire des prototypes de formes, de participer à des programmes d’esthétique industrielle ou de décoration, d’élaborer des spectacles ou des environnements audiovisuels. »
En marge des mouvements qui nous intéressent le plus couramment dans ces lignes, d’autres tentatives de perméabilité entre le monde du foyer et celui -plus académique- de l’art rythment l’histoire du design.
Créé par l’artiste François Arnal en 1969, l’Atelier A a disparu en 1975. Cette aventure, qui n’aura duré que six ans, est unique et romanesque, fulgurante et rétive, menée dans l’enthousiasme et l’improvisation, en marge et au cœur d’une époque charnière. Comme le disait François Arnal quelques années avant sa disparition: « Je crois que l’idée de l’Atelier A est le fruit à la fois d’une longue maturation dans mon travail d’artiste et du coup de tonnerre de Mai 68. »
Les acteurs, artistes et designers qui ont participé à l’aventure de l’Atelier A et dont la liste est longue et prestigieuse n’ont jamais témoigné, et les médias si prompts à s’emparer du sujet, comme le montrent les abondantes revues de presse de l’époque, s’en sont détournés du jour au lendemain. Le groupe fut fondé par François Arnal, Serge Benbouche, Olivier Boissière, et Pierre Restany,