Miroir circulaire mural suspendu en fer battu, France (vers 1960)..Castiron wall hanging mirror, France (circa 1960)
Vendu..Sold out
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Travail de ferronnier dans la mouvance de Pierre Chapo et de l'Atelier de Marolles de Jean Touret
Miroir mural suspendu en ferronnerie ou fer battu
Chaîne de suspension et glace circulaire
Revers garni de béton
France
vers 1960
Dimensions
H 52 x Ø 25,5 cm
Condition
Excellent état
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Ironworker work in the spirit of Pierre Chapo and of the Atelier de Marolles by Jean Touret
Hanging wall mirror in castiron
Chain of suspension
Reverse fulled with concrete
France
Circa 1960
Dimensions
H 52 x Ø 25.5 cm
Condition
Excellent condition
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Être heureux, c'est pouvoir prendre conscience, sans effroi, de soi-même.
Objet de fantasme, le miroir est pour les hommes un chemin de traverse vers le symbolique. Producteur d'un alter ego inversé qui se dérobe sans cesse au regard, il est tout autant image fidèle, que vérité inversée, porte vers un ailleurs chez Lewis Caroll ou incarnation de la prise de conscience de soi et de l'altérité chez Lacan. Le miroir est surtout un juge qui regarde à travers nos yeux ou une fenêtre sur un morceau de monde encadré. Depuis que l'homme est homme, il s'invente des miroirs depuis le reflet d'une source calme jusqu'aux glaces monumentales que le XXe siècle arriva à créer en passant par des plaques de métaux ou des pierres polies. La quête fut longue et avant l'ère de l'image numérique omniprésente, le miroir et son image du monde fut un jalon important du déplacement de l'image subjective vers l'image instrumentalisée.
Avant d'y plonger son regard, un miroir c'est aussi un angle de vue. Celui qui place un miroir sait qu'il pourra se poster devant mais mesure aussi qu'il crée ainsi une zone circonscrite dans laquelle un rapport entre un regardeur et son spectre est défini par avance. L'angle embrassé est connu et l'image existe même sans personne pour la regarder. Accrocher un miroir, c'est aussi tenter d'orienter la lumière et créer une rencontre entre des angles qui s'ignorent. Les couleurs, les intensités lumineuses se mêlent en un lieu décidé que seul a rendu possible cette rencontre entre l'espace et son image. Le miroir assure des synthèses que l’œil devine mais qu'il ne peut agencer.