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Michel Barbier (actif entre 1955 et 1970)

Sculpture-plaque zoomorphe à tête d'oiseau
Faïence stannifère émaillée noir et blanc
Production autonome de l'artiste au sein de l'Atelier du Mûrier
Signature à l'oiseau à l'ocre rouge sous la base

Vallauris, France
Vers 1958-60

Pièce unique

Dimensions
H 3,5 x L 21 x P 11 cm

Bibliographie
Pour des informations sur l'Atelier du Mûrier, voir la monographie remarquable Jean Derval,  de P. Favardin & J-J. Wattel, Editions Norma, Paris, 2011

Condition
Parfait état

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Michel Barbier (active between 1955 and 1970)

Zoomorphic bird-headed plaque sculpture
Glazed earthenware tin black and white
Autonomous production of the artist in the Atelier du Mûrier
Signature under the base

Vallauris, France
Circa 1958-1960

Unique artwork

Dimensions
H 3.5 x L 21 x W 11 cm

Bibliography
For information on l’Atelier du Mûrier see the remarkable monograph, Jean Derval, P. Favardin & J.J. Wattel, Norma Editions, Paris, 2011

Condition
Perfect condition

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Michel Barbier est une énigme du microcosme vallaurien de l'après-guerre. Son nom et son oeuvre sont intimement liés à la personnalité de Gustave Reynaud. Barbier est embauché comme décorateur chez Reynaud et apparaît rapidement comme le génie qui devait permettre à l'Atelier du Mûrier de transcender l'influence de Jean Derval.

Sous la houlette Derval, son beau-frère, Reynaud a initié une production de pièces de formes très sensibles. Secondé par Barbier il trouve une expression propre qui puise dans les folklores régionaux pour former un répertoire qui utilise sans distinction un bestiaire fantastique, des motifs botaniques (mise en abîme amusante pour les vases) et qui transfigure l'anthropomorphisme médiéval. Avec une économie de moyens et une très haute connaissance technique, les pièces nous attirent. Elles déploient leur aura, le plus souvent sur un fond nuagé de blanc gris où se répandent de délicieux motifs au bleu de fer ou aux émaux de cuivre rouge ou vert selon l'atmosphère de la cuisson à laquelle ils sont soumis. Plus rarement comme dans cette œuvre l'émaillage est noir profond légèrement irisé.

Chose assez rare pour être soulignée, 
Reynaud se montre un patron si sensible au talent de Barbier qu'il lui permet d'imaginer une œuvre personnelle en utilisant les moyens de l'atelier, une aubaine pour celui qui n'aura jamais d'atelier en propre faute de moyens financier suffisants. De ce mécénat discret accouchera des pièces intéressantes, proches des créations du Mûrier mais d'une impulsion tout à fait autre et d'un rendu plus léché. Notre pièce est une de ces raretés exhumées. Elle est signé de l'oiseau stylisé, totem de Barbier.